hiemperium : site officiel du groupe de sapaudiae black metal

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Festival de metal extrême à Annecy - Hall des expos - 11 janvier 2003

[Abdicated, Hiemperium, Evohé, Eating Shit]

Projet pharaonique, s'il en est, que ce concert regroupant des formations locales dans la plus grande salle d'Anecy. Imaginez plutôt : ces murs n'avaient pas tremblés depuis STRATOVARIUS en 2000 et IRON MAIDEN en 92. Certainement fous les organisateurs (Romain Planas et Alain) d'investir temps, argent et réputation pour promouvoir une scène locale certes en ce moment en plein e ébullition mais encore jeune et manquant d'expérience. [...]

Vient le tour du groupe de black symphonique annecien Hiemperium. La bande à Nieluge (chant/guitare) profite de cette occasion pour donner vie sur scène à son univers tourmenté, haineux et étrangement attirant. La présence scènique du combo -les "corps paints" aidant - est ce soir irréprochable : HIEMPERIUM a de la classe. Maldoror (basse), d'une rare élégance, semble particulièrement à l'aise sur son instrument, tandis que les deux nouvelles recrues, JC (guitare/clavier), qui a su créer un univers symphonique autour de la musique du groupe, et l'impressionnant Lohengrin à la batterie, dont la précision métronomique et les plans "utiles et efficaces" donnent à l'ensemble une nouvelle dimension, s'intègrent au collectif comme s'ils en avaient toujours fait partie. Le spectacle est éclairé sur certaines chansons par l'apparition de la chanteuse Murmure, qui n'a certainement pas laissé un spectacteur indifférent à en croire les "A poil !" lancés par certains membres du public ne pouvant contenir leurs élans romantiques. Hiemperium fait rapidement l'unanimité en nous proposant un spectacle de choix, nous interprétant d'excellents morceaux de Black Metal mélodique parfois teintés de Pagan ("Les Légions d'Asgard", peut-être leur meilleur morceau), d'accents plsu ténébreux ("Nosferatu"), et même parfois de gros Death floridien ("Crève"). Un set varié, donc , à l'image du répertoire d'un groupe qui s'affirme d'années en années, malgrè les embûches. Nous souhaitons à HIEMPERIUM de franchir rapidement les frontières de notre région pour aller régaler tous les amateurs d'art noir. Une excellente prestation qui nous rend impatients d'écouter la nouvelle production du groupe, en cours de finalisation.

Depuis quelques années, on n'entendait plus parler d'Hiemperium, le premier groupe de black metal a avoir joué live dans notre belle région. Une démo "Kingdom of their Dying Sun", quelques concerts et puis plus rien. Et pour cause, la quasi totalité du groupe s'en était allé, si l'on excepte l'un des deux membres fondateurs, Nieluge. L'être errait alors dans notre belle cité, et on risquait chaque soir de le croiser au détour d'une de ces ruelles pavées, une bière à la main et une guitare sèche dans l'autre. Puis le renouveau, un changement complet de line-up et l' "Empire de l'Hiver" nous revient avec un nouveau CD 6 titres riche en émotions. STMI se devait d'en savoir plus ...

Entre votre première démo "Kingdon of their Dying Sun" sortie en 99 et votre nouveau CD "Le Déclin", il s'est passé quatre ans. Qu'avez-vous fait pendant tout ce temps ?

Nieluge : Peu après l'enregistrement de la démo, Infernal, notre ancienbassiste, a décidé de se casser pour fonder N.O.S. Puis Barb, le batteur, Eiphos, la chanteuse et Alone, le clavier, ont eux aussi quitté le groupe. Vins, un vieux pote à nous, a alors pris la basse et, lors d'un concert, on a fait la rencontre de J.C. de Blackhole qui est devenu notre clavier et qui a entièrement produit "Le Déclin". Vins a voulu passer à la deuxième gratte et Maldoror, un autre pote nous a rejoint pour prendre la basse. Mais on galérait vraiment à trouver un nouveau batteur. On a donc fait appel à Lohengrin qui avait déjà joué avec nous dans un autre groupe (Mortiane), mais qui habitait dans le midi. C'était donc vraiment chaud pour répéter et faire tourner le set. Quelques temps plus tard, on a rencontré, lors d'une soirée cuite dans la rue, Murmure, qui voulait chanter dans un groupe. Ca l'a tout de suite fait et elle est devenue notre chanteuse. Le line-up était enfin complet et on a pu assurer deux concerts conséquents : La Nuit Du Metal ( 3 Mai 2002) avec revenge et Alkemyst et le festival metal du 11 janvier au Hall des Expos, avec Eating Shit, Evohé, Abdicated ...

Maldoror : C'est vrai qu'on a un peu glandé mais c'était dur de trouver un line-up stable. Et puis notre batteur habitait assez loin, on ne pouvait répéter avec lui qu'une ou deux fois par an. On arrive donc toujours un peu en touristes aux concerts, mais, en général ça passe pas trop mal. D'ailleurs, on joue à la fête de la musique à Annecy le 21 Juin.

Je suppose que "Le Déclin" représente un pas en avant pour vous. Comment s'est déroulé sa génèse? Qu'attendez-vous de ce nouveau CD ?

Nieluge : Quand on a composé et enregistré les chansons du "Déclin" on était, Maldoror et moi, dans une phase un peu bizarre de notre vie. Il nous arrivait plein de trucs chiants, on faisait n'importe quoi, on passait nos nuits à traîner dans la rue ... De cette période un peu sombre est surgi "Le Déclin", et la plupart des chansons évoquent ces moments difficiles et chaotiques. On a enregistré chez J.C., notre clavier, et on s'est quand m^me bien marrés, malgrè nos emmerdes.

Maldoror : C'est vrai qu'au niveau de la prod., "Le Déclin" représente un grand pas en avant. J.C. a pas mal de matos et il s'en est vraiment bien servi. On espère déjà que ca plaira à nos potes et puis on l'enverra aux webzines, aux labels et tout le bordel. On sait déjà sur quels points on risque de se faire tailler (claviers, chants féminins ...).

Peut-on explorer plus en profondeur "Le Déclin" ?

Nieluge : Comme on l'a déjà dit, "Le Déclin" parle quasi-exclusivement d'expériences personnelles.

Maldoror : On a pas envie de faire de la politique ou de défendre la cause des cheminots transexuels montévidéens opprimés par le gouvernement russe. Y'a déjà pleins de groupe qui s'en chargent ( et mal en plus ! )

Nieluge : Voici les différentes chansons : "Ma Chair Pourrie" : un morceau très cru, sans claviers, qui décrit la putréfaction d'un mec au bord d'un chemin ( ça peut rappeler le poème "Une Charogne" de Baudelaire, on encore un texte de Lautréamont). "Au dela des Méandres ..." : une chanson très sombre, avec quelques sons indus, très longue, très torturée. Ca parle d'un cauchemar. C'est sûrement le morceau le plus représentatif de notre style. "Drizz do Urden" : une vielle chanson à nous, qui, à l'origine, était une ballade. Mais Lohengrin, qui conchie les ballades, a tenu à l'accélérer. "Nosferatu" : un morceau très atmo, avec intro clavier de rigueur. cette chanson comporte un passage folklorique à la Enslaved, l'une de nos principales influences. "Crève" : un morceau death à la Six feet Under qui contraste nettement avec les autres chansons (c'est voulu!). Les textes, toujours rédigés en français, parlent de nos ruptures amoureuses respectives.

Maldoror : En gros on chie sur nos ex comme Axl Rose dans "Back off Bitch".

Nieluge : "La Nuit" : encore un morceau atmo, qu'on a composé à l'époque où on bossait à Sécuritas (repère de tous les trasheurs annéciens à une époque !). Comme son nom l'indique, le morceau évoque nos méandres nocturnes, notre rapport au monde de la nuit ...

Sur cette nouvelle démo, la diversité semble de mise : "true black", black symphonique, claviers fleurtant avec Craddle, death, chants féminins, passages mélancoliques. Vous rattissez large ! Volonté artistique ou opprtunisme ?

Nieluge : C'est vrai que les chansons sont assez contrastées et qu'on rencontre différents styles sur cette démo. Mais je ne considère pas ça comme de l'opportunisme. On voulait surtout proposer une musique riche et varièe qui échappait à la monotonie.

Maldoror : On ne peut pas non plus parler de "volonté artistique", dans la mesure où tout s'est fait naturellement. On a tous des goûts très eclèctiques ( si je citais les groupes qu'on écoute, on se ferait lyncher !), et notre musique s'en ressent forcément. Les barrières musicales nous font profondément chier et la diversité est le mot d'ordre de nos compositions. Le style du groupe doit toutefois rester cohérent et personnel, mais je pense que c'est le cas sur cette démo.

En tant que pionniers du black metal annecien, comment jugez-vous l'évolution de la scène à laquelle vous appartenez ?

Nieluge : La scène black annécienne est assez féconde. On assiste à l'éclosion de jeunes groupes qui en veulent, et ça sonne plutôt pas mal. Au niveau national, les nouvelles formations en m'interressent pas trop. le seul groupe actuel qui m'aie vraiment mis sur le cul est Nehëmah. Et, pour ce qui est des vieux groupes scandinaves, j'apprécie l'évolution de Mayhem qui a eu les couilles de proposer une musique novatrice et originale.

Maldoror : Pour ma part, je n'aime pas du tout le dernier Mayhem. Le groupe s'est fourvoyé, à mon sens. En revanche, j'adore le dernier Emperor, qui part dans tous les sens au mépris des "codes" du black metal. Dans les groupes français, j'apprécie énormément aussi Nehëmah. C'est l'un des rares groupes à rester old school sans tomber dans la caricature : les gars mettent vraiment leur tripes dans ce qu'ils jouent (chose assez rare de nos jours). Enfin, le côté décadent d'Anorexia nervosa me plaît beaucoup. C'est débridé, grandiloquent et ils enculent la terre entière. J'adore.

Alors Hiemperium black metal ou pâs black metal ?

Nieluge : On a une conception un peu particulière du black metal. Pour nous, c'est avant tout un moyen d'exprimer ce qu'on a dans la bide, et d'envoyer se faire foutre tous ceux qui cherchent à imposer des lois. C'est un idéal de libération, et je pense qu'on le défend pas trop mal : on se préserve des messages poliques à deux balles, et on méprise les arrivistes du metal extrême qui veulent imposer des normes dans le metal, on fait vraiment ce qu'on veut ...

Maldoror : Le black, c'est surtout un mode de vie (chaotique par définition) et je crois que tout le monde ne l'a pas compris. ce qu'il manque aux groupes actuels c'est un putain d'esprit rock'n'roll : les mecs sont super sérieux, essaient en vain de faire "evil", mùais n'ont jamais fait cramer une poubelle de leur vie ! C'est quoi ce bordel ? La passion du black ne doit pas empêcher de se marrer, de faire n'importe quoi et surtout, d'être ouvert d'esprit.

Vous vous éloignez donc des clichés black ?

Nieluge : On ne s'en éloigne pas tant que ça : la forêt, la nature, les montagnes font depuis longtemps partie du décorum black metal. Mais pourquoi se référer aux landes scandinaves lorsqu'on habite une magnifique région montagneuse, souvent enneigée, où les forêts occupent une très grande partie du territoire ? Nos lacs, nos montagnes et nos forêts n'ont rien à envier aux contrées nordiques. Dans nos chansons, nous parlons surtout de nous et, par conséquent, des paysages qui nous entourent. Pour cela, nous utilisons le terme "sapaudiae" pour qualifier notre black metal. Le génitif latin sonne mieux que l'adjectif "savoyard" qui a des connotations peu rutilantes : les gens pensent tout de suite au groupuscule indépendantiste savoyard ...

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Lord of Winter (webzine Belgique) - Octobre 2003 (5/6)

Alors ceux là ils n'y vont pas à moitié. Proposant un démo bien produite (pour ce type de support), bien jouée et composée de bons morceaux, Hiemperium se donne les moyens de réussir et de nous convaincre qu'il n'est pas besoin d'être un combo signé pour arriver à sortir sur disque une musique black en même temps variée/atmosphérique et agressive/sans concessions de grande qualité. Les riffs sont inspirés, dans la grande tradition black tout en étant bien accrocheurs, les claviers n'interviennent que pour apporter quelque chose d'essentiel à savoir l'ambiance, le chant black est excellent et les vocaux féminins sont utilisés à bon essient en tant que choeurs, bref, de ce côté là c'est du tout bon. De plus le batteur n'est absolument pas un manchot et son jeu est bien adapté aux compos. En fait, c'est vraiment cet aspect maîtrisé qui impressionne le plus. Pour autant, tout n'est pas parfait et un morceau comme "Crève" est je trouve un peu trop moyen par rapport aux reste. Il n'apporte rien au contraire de petites bombes comme "Drizz Do Urden" ou "Nosferatu" qui elles sont réellement imparables et représentent le meilleur de Hiemperium. J'éspère qu'a l'avenir le groupe s'orientera dans cette direction car franchement c'est très réussi et en ce qui me concerne, ça m'a scotché dès la première écoute. A tout cet aspect musical presque irréprochable pour un jeune groupe et une démo, s'ajoutent des intermèdes instrumentaux bien sentis entre les titres, des textes en français intéressants (le black chanté dans la langue de Molière c'est quand même quelque chose!) et un artwork pro et somptueux. Bon, il faut dire qu'avec comme pochette une photo du lac d'Annecy le groupe m'achète un peu (j'adore cette ville et cette région) mais ça ne change rien: il y a du talent chez Hiemperium. Reste maintenant plus qu'a espérer que le groupe arrivera à convaincre un label ce qui ne serait que justice.

(Matt - 10/2003)

Paranoy'Hard zine -Octobre 2003

Encore un groupe de metal extrême bien de chez nous ... et excellent !!! Que voulez-vous, ce n'est point du chauvinisme mais une flagrante réalité, et il n' y qu'à écouter ce cd pour être convaincu (une fois de plus de la bonne santé de la scène française. Dans le cas de Hiemperium, il faut se dire que son black metal ne se raconte pas, non, il se vit avec force, émotion, rudesse et noirceur, et essayer de le raconter en détail serait peut-être un crime tant ces 49 minutes sont riches. Tout comme les excellents OSIRION, HIEMPERIUM est originaire de Haute-Savoie et il semblerait (sans vilains jeux de mots ou autres allusions bidons!) que l'air de la montagne bonifie les groupes de ce département. Découvrez vite HIEMPERIUM !

(Kerry Maréchal)

FOEDUS AETERNUS ZINE -Septembre 2003 (6/10)

Le « Saupaudiae Black Metal », terme désignant l’ensemble des groupes savoyards, compte à présent un nouveau membre. Nous connaissions les excellents OSIRION. C’est au tour de HIEMPERIUM, où l’on retrouve deux membres d’OSIRION d’ailleurs, de rejoindre les rangs de cet ordre mystérieux. Quelle différence y a-t-il entre ces deux formations me direz-vous ? Et bien HIEMPERIUM se veut plus mélodique peut-être, là où OSIRION propose une musique plus viscérale et plus bestiale. Disons que les six morceaux qui composent Le Déclin reposent davantage sur le côté émotionnel en incorporant des claviers, des chants clairs et quelques voix féminines. Le tout passe relativement bien, et certains passages me font penser à du ANOREXIA NERVOSA (en beaucoup moins rapide),d’autant plus que les textes ont été écrits en français. Pour les morceaux plus lents, comme Nosferatu (certainement le plus réussi de tous), les influences musicales lorgnent plutôt vers le black atmosphérique où la bestialité laisse place à l’onirisme. Soulignons également l’effort monumental relatif à la production : pour une démo, on a du mal à y croire. Le son est incroyablement bon et HIEMPERIUM peut se vanter de reléguer bon nombre de groupes au rang de losers. Malgrétout, Le Déclin ne parvient pas vraiment à me convaincre ; étant friand de black bestial, je ne peux trouver mon bonheur avec cette démo pourtant professionnelle. Trop atmosphérique pour moi. Cela dit, les amateurs du genre se régaleront à n’en pas douter, car HIEMPERIUM est loin d’être inintéressant. http://www.blackrain.fr.st http://blackrainmusic.free.fr http://www.blackrain.fr.st http://blackrainmusic.free.fr http://www.blackrain.fr.st http://blackrainmusic.free.fr http://www.blackrain.fr.st http://blackrainmusic.free.fr http://www.blackrain.fr.st http://blackrainmusic.free.fr http://www.blackrain.fr.st http://blackrainmusic.free.fr http://www.blackrain.fr.st http://blackrainmusic.free.fr http://www.blackrain.fr.st http://blackrainmusic.free.fr http://www.blackrain.fr.st http://blackrainmusic.free.fr http://www.blackrain.fr.st http://blackrainmusic.free.fr http://www.blackrain.fr.st http://blackrainmusic.free.fr http://www.blackrain.fr.st http://blackrainmusic.free.fr http://www.blackrain.fr.st http://blackrainmusic.free.fr http://www.blackrain.fr.st http://blackrainmusic.free.fr http://www.blackrain.fr.st http://blackrainmusic.free.fr http://www.blackrain.fr.st http://blackrainmusic.free.fr http://www.blackrain.fr.st http://blackrainmusic.free.fr http://www.blackrain.fr.st http://blackrainmusic.free.fr http://www.blackrain.fr.st http://blackrainmusic.free.fr http://www.blackrain.fr.st http://blackrainmusic.free.fr

Metal Quebec (webzine) - Mars 2004

Hiemperium est un groupe de France formé de Niëluge à la guitare et au chant, de Maldoror à la basse, de Murmure au chant, de Lohengrin à la batterie et de J.C.No 06 aux claviers et à la guitare.Le groupe vient d’Annecy, en Haute-Savoie, et s’inspire en partie des forêts de cette région montagneuse pour nous balancer en plein visage leur Black Métal mélodique, morbide et torturé.Dire qu’Hiemperium pratique le culte de la mort serait un euphémisme : en effet, il n’y a pas un morceau sur lequel la grande faucheuse n’a pas mise son empreinte, que ce soit dans les textes de Niëluge, qui semble parfois la craindre, mais bien plus encore la désirer, ou dans le ton général de la musique, affolée comme un cheval qui aurait reçu un dard empoisonné en pleine gorge.Dans Le Déclin, Hiemperium nous fait passer facilement de moments quasi-Hardcore à des épisodes plus atmosphériques, en passant par des intermèdes progressifs ou des instants de carnaval démoniaque à la Cradle of filth, et tout cela sans que la cohésion des chansons en souffre.Les musiciens excellent surtout dans l’art d’écrire des mélodies simples, bien faites, et qui s’impriment aisément dans la mémoire, et de les exécuter d’une façon brutale et tranchante (une façon de faire qui rappelle parfois le Black Métal norvégien). La guitare, crue à souhait, domine l’ensemble, enveloppée par l’atmosphère enchanteresse des claviers, propulsée par une section rythmique qui a ce qu’il faut de retenue et littératurisée par la voix de la belle Murmure, qui démontre encore une fois le charme sensuel du filet de voix à la française, offrant un bon contraste avec la voix de Niëluge, qui explore diverses méthodes dans le gueulage.Cet opus saura donc emballer toute personne qui aime découvrir de nouveaux groupes Black Métal d’Europe. Nous voudrions cependant apporter un bémol à la chanson Crève, qui déteint sur l’ensemble parce que trop axée sur la violence, trop rock-and-rollesque et trop dépourvue de ce que le groupe fait le mieux, c’est-à-dire et répétons-le tous, des mélodies.Aussi, il semble qu’Hiemperium, malgré tout son talent, n’ait pas encore trouvé toute l’unicité musicale nécessaire qui fait les grands groupes, et que les textes de Niëluge, bien que nous lui sommes gré de les avoir écrit en français, manquent un peu de finition. Mais on se dit que ces tares seront probablement éliminées lorsque le groupe, qui est encore bien jeune, sera parvenu à sa maturité.

Dr Gore (webzine) - Mars 2004

Un groupe qui m'a étonné pour son style assez diversifié. Ce groupe né en 1997 avec comme début du black à l'état pur puis allant vers l'atmosphérique, après une démo intitulé "Kingdom of their dying sun" seulement distribué dans leur coin en 1999 et des changements de line-up, ils ont décidé de sortir "LE DECLIN" fin 2003. Les textes en Français sont critiques envers ce monde qui nous mène vers le bas. Ces gars de la savoie parlent de leur terre natale mais bon, parlons qualité musicale. J'ai adoré le son du clavier qui nous amène la touche parfaite pour ce groupe et la basse bien présente ce qui fait plaisir. Les guitares bien entendu black aux riffs entraînant et non répétitifs. Le chant black bien saturé, aussi du choeur féminin qui a son charme. Bref, un album black 2ème - 3ème génération qui aussi à la 6ème plage me fait penser aux premiers CRADLE (of fric... c'est pas méchant) suivi d'un titre un peu death old school. D'ailleur, ce groupe recherche un label (je pense qu'ils sont sur une bonne voie) et sont ouverts à toute proposition. Amis du sud de la France, je vous salue !! A vous d'avoir le déclin.

La Part de l'Ombre (webzine) - Mars 2004

Encore un groupe prometteur dans l'horizon de l'underground et l'autoprod Française ! HIEMPERIUM de son nom est une formation nous venant de cette belle ville de Haute-Savoie qu'est Annecy et nous présente à travers cette seconde démo "Le déclin" un black métal tantôt cru tantôt atmosphérique. Echelonné à travers prés de 49 minutes (!) Chacune des huit compos ici posées sont empreintes d'une structure personnelle passant de moments directement pris au black avec d'excellentes accroches à des passages plus mélodiques ponctués de pianos, flûtes, guitare acoustique et atmosphères. De quoi englober ce tout d'un véritable intérêt envers leur recherche musicale. C'est aussi avec plaisir que l'on accueille la délicate voix féminine de Murmure qui vient à certains titres se posée aux côtés du chant black juste et agressif qui à un moment aussi fait place à un chant plus death. Pas de doutes sur le fait que chaque musicien tient haut sa place dans le groupe et que tout ça est mis en avant par une production réussie ! Avec tout cela si l'on peut dire que le style a déjà été bien utilisé, les fans du genre y trouveront encore amplement leur bonheur et s'il est vrai que la pochette de "Le déclin" n'est pas très incitative et indicative il serait défaut de ne pas s'y aventurer plus en détails car HIEMPERIUM est une formation qui peut se permettre de revendiquer son "black métal Savoyard" dans le milieu underground. Avant de finir, à ceux qui se procureront cette démo : Allez bien jusqu'au bout car ces vicieux y ont glissé un petit bonus ! Là dessus, je leur souhaite bon courage avec espérons un label derrière...

Metal France (webzine) - Décembre 2003

Hiemperium, groupe de true black atmosphérique savoyard, débute très bien sa carrière grâce à cette démo. La voix du chanteur, assez proche de Burzum, sonne bien avec le black très pesant du groupe, qui fait penser au side-project du chanteur de Graveland, Infernum. La partie guitare, de très bonne qualité, n'a rien à envier à de grands groupes de Heavy/Black métal. En ce qui concerne la batterie, on remarque une forte ressemblance avec Aske, le premier album de Burzum, ce qui permet à Hiemperium de se rapprocher du true-black. Dans l'ensemble, les morceaux sont très atmosphériques grâce à la présence d'un clavier dans le groupe. Bref, une démo de très bonne qualité, aussi bien au niveau de la musique qu'au niveau de l'enregistrement.